L’écho des saisons dans la lettre de la fée
Bonjour âme lumineuse qui ouvre cette lettre… ✨
Ces derniers temps, les jours ont filé plus vite que mes ailes.
L’automne s’est glissé dans la forêt, puis dans la ville, puis dans mon atelier… et moi, la fée des bois et fée moderne, j’ai avancé comme j’ai pu, en mélangeant la poésie des feuilles et les imprévus de la vie d’aujourd’hui.
J’avais voulu t’envoyer deux lettres ces dernières semaines…
Mais les saisons ne se pressent jamais, alors pourquoi le ferais-je ?
J’ai préféré rassembler ce qui s’est passé dans une seule lettre, comme un bouquet ramassé sur le chemin : un écho de ce que j’ai vécu, créé, rêvé.
Le temps qui glisse (et qui parfois déborde)
Il y a eu des projets à terminer, des illustrations de l’Avent à préparer,
des commandes arrivées en retard — ou pas vraiment comme prévu (un cache-pot envoyé à la place d’un pot… la vie moderne aime les farces).
Il y a eu aussi l’envie de faire des sablés aux noisettes,
puis le constat tendre que le temps n’était pas là.
Et ce n’est pas grave : toutes les douceurs ne doivent pas naître en même temps.
L’automne m’a appris à ralentir encore.
À accepter que la magie se crée souvent dans les imperfections.
À comprendre que chaque saison porte son propre rythme,
et que ce rythme ne m’appartient pas toujours.
Dans mon atelier en transformation
Mon atelier ressemble à une clairière en devenir :
des rubans ici, un peu de tulle là, des pots qui ne sont pas les bons,
des couleurs qui cherchent leur place.
Mais au milieu du désordre,
la lumière du matin tombe toujours au même endroit,
en faisant briller mes crayons comme si chaque jour m’offrait
un nouveau départ possible.
C’est ici que naissent les dessins de l’Avent,
tout en douceur, même lorsque la réalité moderne fait du bruit.
✨ Un souffle pour toi
Si tu lis cette lettre,
peut-être que toi aussi tu avances entre deux mondes :
celui des rêves que tu portes,
et celui des choses à faire, de ce qui prend du temps,
de ce qui n’arrive pas quand on l’attend.
Alors voici un petit sortilège, tout simple :
Pardonne-toi la lenteur.
Pardonne-toi les retards.
L’important, c’est d’avancer, même doucement.
La beauté ne disparaît jamais parce qu’elle arrive plus tard.
Elle arrive juste… au bon moment.
La petite recette du mois —Les douceurs de mon enfance
(une version poétique, à faire quand tu voudras…)
-
une pincée de patience
-
une poignée de noisettes
-
un peu de beurre tendre
-
de la farine qui respire la forêt
-
et un souhait à glisser dans la pâte
Mélange, façonne sans te presser,
fais cuire jusqu’à ce que l’odeur devienne un souvenir en devenir.
Et déguste avec une infusion de thym,
ou quelque chose qui te rappelle un moment heureux.
Merci d’être là
Merci de lire ces mots, même si les saisons se mélangent,
même si la vie moderne secoue un peu la fée que je suis.
Je continue d’avancer, de créer, de faire briller mon monde…
et de partager avec toi, doucement, sincèrement.
Que ton mois soit tendre comme une lumière d’automne.
À très vite dans la prochaine lettre…
où la magie de l’hiver commencera à murmurer.
Avec toute la douceur des bois,✨



Bonjour Georgia
Merci pour cette lettre pleine de bienveillance.
Je vais écrire ton sortilège dans mes phrases magiques.
J’aime beaucoup.
« Pardonne toi tes retards. L’important c’est d’avancer, même doucement »
Dans ce monde trop rapide, où tout va si vite, ça fait du bien
Bon automne à toi
Je t’embrasse