Histoire de l’Avent féerique : la maison aux souvenirs (3ᵉ dimanche de l’Avent)
En ce troisième dimanche de l’Avent, je vous invite à pousser la porte de la maison d’Églantine.
Une maison de fée nichée au cœur de l’hiver, où les souvenirs murmurent doucement entre les murs.
Cette histoire de l’Avent féerique est une invitation à la lenteur, à l’écoute et à la mémoire sensible des lieux.
La nuit était tombée plus tôt ce jour-là.
Dehors, la neige descendait en silence,
comme si la forêt retenait son souffle.
A- Une histoire de l’Avent féerique dans la maison d’Églantine
Dans la maisonnette d’Églantine,
une douce lumière tremblait derrière les vitres.
J’étais assise près du feu,
une tasse chaude entre mes mains,
quand j’aperçus Églantine debout près de la fenêtre.
Elle ne regardait pas vraiment dehors…
elle semblait écouter.
Ses pensées dansaient, légères,
au même rythme que les flocons.
—
— Églantine… murmurai-je.
Elle se retourna doucement,
avec un sourire un peu voilé.
—
— Il y a quelque chose que je ne t’ai pas encore raconté…
Elle s’approcha du grand escalier de bois
et tira un tiroir ancien, presque invisible.
B- Le carnet des souvenirs dans cette histoire de Noël féerique
À l’intérieur,
reposait un carnet recouvert de tissu fané,
maintenu par un ruban de velours.
Elle le posa sur la table,
comme on dépose un secret ancien.
— Cette maison…
n’est pas seulement la mienne.
Elle appartient aussi aux souvenirs.
Je passai mes doigts sur la couverture du carnet.
Je sentis quelque chose…
De fragile.
Et de vivant.
C- Une maison de fée, refuge au cœur de l’Avent
À l’intérieur…
des dessins anciens,
des fleurs peintes à l’encre pâlie,
des phrases écrites comme des murmures,
des noms effacés par le temps.
—
— Ici vivent les histoires que l’on ne raconte pas toujours à voix haute,
dit Églantine dans un souffle.
Les chagrins qu’on n’ose pas dire,
les rêves trop grands pour un seul cœur,
les joies qui se sont éclipsées trop vite…
La flamme dans la cheminée dansait plus fort,
comme si elle écoutait elle aussi.
—
— Chaque hiver,
je rouvre ce carnet…
et je laisse la maison respirer leurs souvenirs.
Alors…
Je sentis un frisson doux me traverser.
Je compris soudain
pourquoi je me sentais chez moi ici.
Pourquoi les murs semblaient me reconnaître.
Pourquoi la maison battait… comme un cœur.
—
— Je crois…
qu’elle te reconnaît, murmura Églantine.
Comme si elle t’attendait.
Dehors, la neige redoubla.
Le feu crépita.
Et pour la première fois, je compris :
Cette maison n’était pas seulement un refuge.
Elle était une mémoire.
✨ À dimanche prochain…
Cette histoire de l’Avent féerique se poursuit doucement.
Merci d’être là, de lire, de ressentir.
Si le cœur vous en dit,
laissez un petit mot au bas de la page :
la maison d’Églantine aime savoir qui l’habite.
Aujourd’hui, la maison se raconte sans dessin.
Le carnet s’ouvre autrement.
Avec toute la douceur de mes rêveries d’hiver,
lafillementhealeau
Bonsoir,
Comme chaque dimanche, la suite d’une histoire qui nous transporte dans un cocon chaleureux.
Merci pour cette jolie histoire dont on attend la suite avec impatience.